Un bien immobilier expertisé dans les règles de l'art permet de déterminer sa valeur vénale.
Que se passe-t-il quand la valorisation est demandée par l'un des conjoints dans le cadre d'une procédure de divorce?
Première chose à faire obtenir que les deux conjoints acceptent la désignation de tel expert sans désignation d'un expert judiciaire par le juge aux affaires matrimoniales.
L'avantage c'est qu'en cas de divorce par consentement mutuel, donc sans contrôle du juge, il est possible de s'asseoir sur le rapport de l'expert amiable disposant d'une assurance responsabilité civile professionnelle pour établir l'état liquidatif.
Ensuite, rappeler que l'expert est un technicien indépendant.
Que la valeur déterminée risque de ne pas convenir à celui des conjoints qui devra laisser le bien à l'autre.
Cela est source de tension.
L'expert pouvant être informé oralement par l'un des conjoints que l'évaluation devrait tenir compte de tel ou tel élément objectif : "la vue est dégagée, l'appartement est au calme...".
Ce type d'argument, normalement déjà pris en compte dans le rapport d'expertise, est une façon de faire comprendre à l'expert que la valorisation est trop "pessimiste".
Sans balayer d'un revers de main ce qui peut s'apparenter à un dire, l'expert prendra soin d'apporter une réponse circonstanciée au dire même si souvent il s'agit de répéter ce qui est déjà mentionné dans le rapport d'expertise.