L'ensemble de la filière immobilière est enfin d'accord sur la baisse des valeurs vénales immobilières.
Traditionnellement, la période la plus favorable pour les transactions immobilières résidentielles s'étend de mars à septembre.
Pour 2024, mon sentiment, en intégrant les diverses composantes économiques, est que 2024 devrait voir une continuation de la baisse des valeurs vénales.
Le marché avait progressé de façon exagérée tant en termes de valeur vénale que de volume des ventes avec un pic à 1,2 million de transactions.
2023 devrait constater une diminution du volumes des ventes passant en dessous du seuil du million.
Le marché devrait continuer à dévisser pour des raisons économiques, techniques et psychologiques.
Les obligations pesant sur les propriétaires ayant une étiquette énergétique E, F ou G en matière d'isolation thermique avec comme corollaire des travaux conséquents d'isolation thermique par l'extérieur (ITE) quand celle par l'intérieur (ITI) ne permet pas le même niveau d'isolation.
L'inflation, le coût de l'énergie, les taux d'intérêt de l'ordre de 4,22% en novembre 2023, la baisse du pouvoir d'achat sont autant d'indicateurs passés au rouge qui ne peuvent que conduire à une baisse des valeurs vénales.
Bien sûr, les biens d'exception ne sont pas vraiment touchés par la crise ambiante car s'adressant à des candidats acquéreurs ne la connaissant pas.
Dans un marché "baissier", il ne suffit pas de baisser le prix de vente de son bien immobilier comme tout le monde et dans la même proportion, mais d'anticiper la baisse en baissant davantage que les autres biens similaires en vente sur un marché donné.
C'est la façon de se démarquer par le prix.
Bonne année 2024... maussade.