L'édition 2010 du salon de l'immobilier de la porte de Versailles à Paris a été un bon millésime.
Une clientèle nombreuse et motivée. Globalement, la demande est solvable et les clients, très bien informés, sont moins rêveurs que par le passé.
Le problème de la pénurie des biens mis en vente sur le marché inquiète nombre de candidats acquéreurs qui craignent de ne pouvoir trouver un logement qui leur corresponde.
La baisse des mises en chantier dans le neuf influe également sur la fluidité du marché de la revente.
La majorité des acheteurs dans le neuf ne sont pas primo-accédants. La diminution de l'offre dans le neuf ralentit le marché de la revente et contribue à la raréfaction de l'offre du second marché.
L'année 2010 se cherche, avec une légère tendance à l'embellie, variable selon les secteurs.
Il reste encore deux mois et demi de forte activité dans le domaine de la transaction immobilière.
Les jeux ne sont pas encore faits.
La difficulté d'appréhender le marché de la revente a une conséquence heureuse en matière d'expertise en évaluation immobilière.
Cette année est une année record pour mon cabinet en demande d'expertise avant mise en vente.
En effet, le champ d'intervention de prédilection de l'expertise immobilière est le conflit (divorce, partage,...) ou la fiscalité (succession, réévaluation de haut de bilan,...).
Le recours à l'expert en évaluation immobilière avant mise en vente est une approche nouvelle des vendeurs.
L'expertise est déconnectée de la vente et laisse à penser une plus grande objectivité quant à la détermination des valeurs vénales foncières.