Les logements "familiaux" trouveront acquéreurs plus facilement entre mars et juin pour que le déménagemenet puisse intervenir avant la rentrée scolaire de septembre.
La vente de biens immobiliers est donc une activité saisionnière.
Mais que faire pendant cette période propice lorsque l'on est en position "vendeur"?
Il est normal de regarder derrière soi pour envisager l'avenir, mais en matière d'évaluation immobilière cela s'avère plus complexe dans le contexte actuel.
Le marché est globalement à la baisse même si certaines "niches" de produits résistent encore (biens atypiques ou de qualité exceptionnelle et très bien situés).
En revanche pour les biens immobiliers plus classiques, sans attrait particulier, pire, avec de gros défauts (secteur bruyant, environnement dégradé, exposition au nord, vis-à-vis, ...) il faut s'attendre à des baisses de prix de l'ordre de 15 à 20 % par rapport à ceux de même époque en 2008.
A noter qu'il est difficile de baisser spontanément : mais que se passe-t-il quand un bien est mis en publicité et qu'il ne "sonne" pas?
Deux possibilités :
- soit amorcer une baisse de pure forme ( 10.000 € sur un bien de 400.000 €)
- soit se demander quel serait le prix "d'appel".
Deux cas se présentent :
- jouer la montre (on n'est pas pressé et on verra bien)
- se dire que les miracles ne se rencontrent qu'à Lourdes et baisser à un prix "psychologique".
Ce prix psychologique correspond soit à une valeur arrondie (390.000 € au lieu de 410.000 € par exemple), soit à un prix du m² : descendre à 4.900 € ce qui est proposé à 5.500 € par exemple.
Il est important que la stratégie employée pour la commercialisation soit clairement définie : il n'est pas interdit de rêver mais les rêves ne se transforment que rarement en réalité.
Si vous envisagez une vente de particulier à particulier, regardez les autres annonces similaires et positionnez vous 5% en dessous.
Si vous avez recours aux services d'un agent immobilier, étudiez avec lui la meilleure stratégie possible.
En cas de recours aux services d'un agent immobilier, pensez à privilégier le mandat exclusif en limitant la durée initiale à un mois, avec faculté de reconduction tacite.
Une absence de visite sur une période de plus d'un mois signifie clairement que le prix de votre bien est hors marché.
Pour plus d'informations personnalisées, contactez moi : DouglasTabet@douglastabet.com ou au 01.41.16.09.50.